Institut des Arts de la Scène de Tokyo
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[Validée] ● Yuga Masamune

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Yuga Masamune

Yuga Masamune


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Message Sujet : [Validée] ● Yuga Masamune
[Validée] ● Yuga Masamune Icon_minitime Sam 10 Nov - 18:35

Yuga Masamune

« Un amour excessif est un amour coupable »



Carte d'Identité

Nom : MasamunePrénom : Yuga
Âge : 20 ans
Né le : 06 janvier 1992
À : Sapporo - [Validée] ● Yuga Masamune 3588643194

Carte d'Étudiant
Section : Chant
Option : Danse
Année : 2e année
Formule : Classique
Colocataire : Yuna Miyake


Apparence
Taille : 1m 83
Poids : 71 kg
Style vestimentaire : Casual - Il aime les vêtements très décolletés en haut
Piercings/Tatouages : un tatouage au creux des reins
Signe particulier :Il parle fort à cause d'un soucis auditif

Personnalité
Caractère :
Yuga est le type de garçon qui devient très vite populaire au sein d’un groupe. Charismatique de nature, et pas timide pour deux sous, il se lie très facilement d’amitié avec les gens.
Séducteur, et beau garçon, il ne peut nier son succès auprès de la gente féminine dont il a tendance à abuser. Il fait partie de ces gens qui tiennent à leur image : toujours propre sur lui, il sait se mettre en valeur tant d’un point de vue moral que physique. Les feux des projecteurs semblent faits pour lui : il aime être au premier plan de toutes les conversations, et de tous les évènements. Tant que le monde tourne autour de lui, il se sent satisfait. Si un tel caractère peut paraitre antipathique, il faut tout de même noter que cette facette de sa personnalité n’est que le résultat malheureux de brimades dont il fut victime en primaire puis au collège alors que sa famille traversait de lourdes difficultés financières. Ce passage de sa vie lui a donc fait prendre un revirement inattendu.
Côté défauts, Yuga n’est pas en reste. Colérique, impulsif, et surtout extrêmement possessif, il n’hésite pas à jouer des poings et à se montrer brusque quand les choses ne vont pas dans son sens. Il s’est construit un tel personnage que le moindre grain de sable pouvant l’effriter suffit à le mettre dans tous ses états. Il a beaucoup de mal à être honnête envers lui-même, et c’est donc tout logiquement qu’il n’y arrive pas non plus avec les autres. Qu’importe son humeur, il s’obstinera toujours à paraître, et se confie très rarement sur lui et sur ses réels sentiments ce que lui reprochent souvent ses amis, qui n’en sont pas vraiment en vérité puisque lui ne cesse de mentir et de s’éclipser.
Côté cœur, il est le genre d’homme qui « consomme » les femmes selon son bon plaisir, et surtout, selon ce qu’elles peuvent lui apporter, car sa copine doit être aussi vue que lui, et le mettre en valeur au même titre qu’un accessoire de mode.
Pourtant lorsque l’une d’entre elle trouve vraiment grâce à ses yeux, et que de sérieux sentiments sont en jeux, il semble prêt à tout pour elle, ce qui parait surprenant lorsque l’on connait ses rapports aux femmes en règle générale.

Orientation Sexuelle : Hétérosexuelle
Situation amoureuse : Il est dévoré par l'amour qu'il porte à une fille de son ancien lycée, et qui s'est avéré être la sœur qu'il ne connaissait pas. Il tente de se contenir de son mieux

Goûts : l'écriture, la lecture, internet, et les sorties "bling bling"
Dégoûts : les devoirs théoriques, qu'on lui impose les choses
Hobbies : La composition, le chant, le sport
Phobies : la vue du sang
Addictions : La cigarette - Il a tenté de réduire pour préserver ses cordes vocales mais rien à faire, il n'arrive pas à s'en détacher...
Ambition : Devenir compositeur, voir producteur de spectacles musicaux.
Secret : Il est amoureux de celle qu'il croit être sa sœur


Histoire
L'histoire de Yuga pourrait être histoire de n'importe qui. Des parents qui divorcent, refont leur vie chacun de leur côté. Du vu et revu. Mais dans le cas du jeune Masamune, l'affaire semble bien plus compliqué...

Mais pour le comprendre, il faut revenir aux prémices de l'histoire.

Hitomi Watase, la mère de Yuga, une fille de la petite bourgeoisie se vit mariée contre son gré dès la sortie du lycée à un riche héritier, cela dans le but de pouvoir redresser les finances de sa propre famille. A l'époque, la perspective d'un mariage n'avait certes pas enchanté la jeune fille, mais elle s'y était contrainte. Elle ne savait pas quoi faire une fois grande, n'était ni très douée, ni très passionnée pour les études, pouvait-elle seulement espérer meilleure situation ? Et puis, cela sauverait son père de la banque route... Alors ce fut "oui". Tout simplement. Un oui, prononcé sans sourire ni passion.
Elle perdit son nom, puis, à mesure que passait le temps, ses amies, ses loisirs, sa vie. On l'obligea à s'en tenir à des règles strictes de bonne conduite, on lui enseigna des choses qu'elle trouvait futile comme la musique, l'arrangement floral, l'art de la conversation. On lui apprit que pour un seul repas, plus d'une dizaines de couverts en tout genre se devait d'être posé sur la table pour chaque personne, et qu'en la présence d'hommes, la femme qu'elle était se devait d'observer le plus respectueux silence. Cette vie l'ennuyait. Et que dire de ses devoirs conjugaux qu'elle s'efforçait de remplir de son mieux sans avoir l'impression de donner satisfaction et sans en avoir elle non plus. Oui, son mariage était un fiasco certain. Pourtant, elle donna le change pendant des années. Réceptions, gala, elle souriait aux photographes, complimentaient les supérieurs, remerciait les hôtes sans jamais faillir.
Et puis, vint le soir qui changea sa vie. Cela faisait presque vingt minutes que souriante et impeccable, la jeune femme tremblait et se raidissait en sentant la main d'un invité sur sa cuisse. L'homme, vulgaire et ivre, la touchait sans une once de honte. Quand pour la énième fois elle repoussa la main coupable en vain, elle interpella gracieusement son époux, le priant de bien vouloir la suivre. Échec total, l'homme qui se disait son mari lui fit comprendre clairement qu'il était occupé. Elle insista se trouvant pourvue du même résultat. Assise droite, la tête haute, ses yeux brillaient de larmes. Elle n'avait jamais subit une telle humiliation de sa vie, et surtout, elle n'avait jamais ressenti un tel dégoût face à la vie. Elle souhaita qu'on la tue sur le champs. Lorsque la main de l'imposant se rapprocha davantage de son intimité, elle crispa sa main sur sa fourchette, et s'apprêta à la lui planter quand les cris scandalisés de son agresseurs se firent entendre. La seconde qui suivit elle le vit. Vêtu dans le bel uniforme des serveurs, il devait avoir à peu près son âge. Des cheveux longs d'un noir de jais ramenés en arrière en une queue de cheval serrée, des traits fins, une peau d'une blancheur immaculé, et ce regard... Oui, ce regard sombre mêlé à cet air inflexible qu'il avait tout en tordant le bras de cette homme de pouvoir dans son dos. Cette vue lui coupa le souffle, mais pas autant que lorsque le dit jeune homme lui demanda de lui pardonner son manque de réactivité.
Elle ne put dire un mot, mais son mari s'en chargea en appelant la sécurité. Celui dont il avait arrêté le geste le menaça de le faire arrêter, l'insulta de la pire façon, et quand le jeune homme clama haut et fort sans une pointe de peur ce que le puissant était en train de faire, personne ne le cru. Hitomi serra les poings sur sa serviette, la tortilla entre ses doigts, et pour la première fois de sa vie osa lever le ton. Rabaissant son mari au rang de minable, elle lui fit savoir que ce que disait ce serveur n'était que la pure vérité, et que s'il avait été plus prompt à écouter son épouse plutôt que les blagues verreuses de ses collaborateurs, une telle situation ne ce serait passée.


Contre toute attente, son époux demanda poliment à celui qui avait touché sa femme sans pudeur de quitter les lieux, mais le jeune serveur dû partir avec lui sans oublier de remettre son uniforme à la consigne. L'affaire aurait dû s'arrêter là, mais à daté de ce jour, il ne passa pas une seconde sans que la jeune fille ne pense à son sauveur qu'elle retrouva sans grand mal. Très vite, les deux jeunes gens se lièrent d'amitié, jusqu'à ce que l'homme la pousse à la faute. Elle s'en moquait. Elle aimait. Enfin, elle aimait. Enfin, elle vivait. Deux années s'écoulèrent. L'amant passait à présent son temps à la supplier de quitter son mari. La situation lui devenait insupportable. Certes elle l'aimait lui, mais pour ne pas éveiller le moindre soupçon sur leur histoire, Hitomi continuait d'assumer ses devoirs conjugaux avec dépit. Puis, vint enfin le jour où elle trouva le courage de quitter cette vie misérable quoi que dorée. Et puis... Son courage s'ébranla. Elle était enceinte. Et l'estimation de la conception lui fit comprendre que le sort s'acharnait sur elle. L'enfant était très probablement de son mari. Ce dernier accueilli la nouvelle avec une joie non-retenue, et retrouva même un peu d'intérêt pour son épouse. Intérêt qui disparut dès la naissance de l'enfant. Sa vie s'écroulait sans plus jamais vouloir en finir.
C'est dans ce climat de tristesse maternelle que Yuga vint au monde le 06 janvier 1992. Bien sûr, elle aimait son fils, mais ses traits de nouveau né ne distinguait pas la moindre chance pour qu'elle se soit trompé de père. Elle aurait souhaiter faire un test de paternité, mais comment amener la chose sans prévenir les deux hommes dont elle partageait la couche. Par ailleurs, pendant ce temps, son bel amant avait mit fin à leur histoire, lui souhaitant tout le bonheur possible dans sa nouvelle vie de mère. Cela acheva dela détruire. Tout l'amour qu'elle possédait et ne pouvait plus donner, elle le transmit à son fils. Et puis, deux ans plus tard, un dossier blanc vint lui rendre la vie. Des papiers de divorce. Une lettre de son mari lui demandant pardon car depuis les premiers jours de leur mariage, il la trompait avec une femme moins fortunée dont il était épris. Pardon pour sa famille. Pardon pour n'avoir pas été à la hauteur. Et pardon, car il allait bientôt devenir le papa d'une petite fille dont il avait déjà décidé que le nom serait Yuna. Accompagné de cette nouvelle, l'alliance de son époux. Les lèvres tremblantes étirées dans un sourire incroyable, les larmes aux yeux elle enleva la sienne, et avec le plus grand plaisir jeta ces deux anneaux maudits dans le feu. Elle contacta son ex-époux afin de lui dire qu'elle quittait la maison dès ce jour en compagnie de Yuga, qu'elle lui donnerait le droit de voir son fils quand il le voudrait, mais que pour sa part, elle partait à jamais.


Il ne se donna pas la peine de lui répondre. Par ailleurs, depuis l'annonce de la venue du nouveau bébé, il n'avait plus mit un pied chez lui. Le coeur léger, son fils de deux ans dans les bras, elle sonna alors chez son amant. Ce dernier fronça les sourcils en la voyant si souriante, si radieuse. Puis elle leva la main gauche vers lui, lui tendant un annulaire nu de toute alliance. Son bonheur était enfin complet. Malgré leurs maigres moyens, les petits boulots à répétition, et les jours sans viande, ils étaient heureux. Quand Yuga eut atteint l'âge de trois ans sans que son père n'ait plus jamais cherché à le voir, Tasuku, son amant, adopta Yuga, faisant ainsi de sorte que l'enfant puisse porter le même nom que celui qui venait le chercher à l'école. La famille était enfin unie.


Quand il eut six ans et entra à l'école primaire, le petit Yuga fut alors prévenu de sa situation. Celui qu'il appelait "papa" était bien son vrai papa, mais ce n'était pas lui qui avait "offert la petite graine à maman". Dans un langage accessible à l'enfant qu'il était, on lui expliqua que quelque part dans une riche maison, se trouvait l'homme qui lui avait donné la vie, ainsi que sa petite soeur. Étrangement, l'histoire ne l'intéressa pas plus que cela. Ce ne fut pas faute pour sa mère d'essayer de lui raconter autrement l'histoire lorsqu'il fut plus âgé, mais rien à faire, le petit garçon ne trouvait aucun d'intérêt dans cette histoire. Pour lui il n'y avait que ses parents et les frères, soeurs, parents de ces derniers. Ce géniteur et cette soeur ne faisaient pas parties de sa vie, ils n'étaient rien,et surtout, bien d'autres problèmes le préoccupaient bien plus.
En effet, bien que ses parents fassent leur possible pour n'en rien laisser paraître, le petit Yuga entendait constamment ses parents parler d'argent. Cet argent qui manquait tant. Cela s'était fait petit à petit, sans qu'il ne s'en rende compte, et puis vinrent les jours où malgré le trou dans sa robe sa mère s'obstina à la porter. Son père se faisait de plus en plus rare à la maison, et ne faisait qu'y dormir lorsqu'il y était. Puis un jour, sa mère cessa de venir le chercher à l'école, ses vêtements devinrent trop courts, mais on ne lui en racheta pas. Bientôt, le simple fait de devoir acheter un cahier neuf devint un calvaire, si bien qu'à l'école, à mesures que s'empilaient les défauts d'argent, les brimades grandissaient. Seul élève "boursier" de l'école, il devait porter avec lui un badge spécial pour lui garantir la gratuité de la cantine, et était le seul enfant à ne jamais ramener de jeux en récréation, et qui ne pratiquait pas d'activité extra-scolaire. Cela le suivit jusqu'au collège. Effacé, renfermé, le petit Yuga devint très vite quelqu'un de froid, et de colérique. L'attitude aux airs de pitié des professeurs l'énervait tout autant que l'acharnement dont faisait preuve les autres pour lui rappeler sa condition. Même si c'est là qu'il avait le moins de possession c'est chez lui qu'il se sentait le mieux. Blottie dans le cocon familial, Yuga se reposait sans jamais se plaindre dans les bras maigres de sa mère. Le collège ne fut pas plus brillant, mais petit à petit, la situation se régularisa, et surtout, Yuga apprit le sens du mot paraître. C'est ainsi qu'arrivé au lycée de Sapporo, il se construisit un personnage haut en couleurs, dynamique et branché. La formule ne tarda pas à porter ses fruits, et en à peine quelques mois, il devint la nouvelle coqueluche du lycée.
Un an passa. Fier de sa nouvelle notoriété, le jeune homme commença à faire régner sa propre loi dans sa classe. Tous disaient "amen" à ses propositions, même les plus farfelues. A la rentrée, il n'eut même pas besoin de se présenter comme délégué de classe,les autres l'avaient déjà accueillis en leader. Alors qu'il entamait donc sa deuxième année de lycée, oubliant presque son angoissant quotidien d'avant, un incident vint changer sa vie.


Il était tard, presque six heures de l'après-midi. Au dehors le soleil déclinait ses rayons rouges et orangés, baignant le lycée vide d'une magnifique lumière tamisée. Et c'est au détour d'un couloir, alors qu'il s'apprêtait donc à rentrer chez lui, qu'il assista à ce qu'il avait lui-même vécu. Tout avait commencé par des cris de filles, jusque là rien d'alarmant, mais ces cris n'étaient pas des cris de dissipation. Quelque part, tout près quelqu'un se faisait martyrisait. Et ces cris, véritable déferlante de paroles injurieuses, étaient ceux des coupables. Il parvint au niveau des toilettes des filles, y découvrit le lynchage d'une gamine qu'il n'avait jamais vu jusque lors. Il contempla la scène quelques secondes, puis partit sans demander son reste. Le rythme de ses pas s’accéléra subitement, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, il fut dehors. Là, seul devant la grille, il se stoppa net, le regard dans le vague. Que craignait-il à présent qu'il était le chouchou de ce foutu lycée ? Le groupe de filles passa devant lui en pouffant de satisfaction. Il les regarda rougir en prononçant son nom à voix basse. L'une d'elle s'approcha. "Qu'est-ce que tu fais encore ici Yuga ?" avait-elle demandé de sa maudite voix mielleuse. Un rictus de dégoût déforma les traits fins de son visage.
Cassant au possible, il balança un maigre "Bande de salopes" avant de s'élancer au pas de course vers le lycée, courant aussi vite qu'il le put. Sales garces ! Pourquoi fallait-il toujours que des innocents se fassent persécuter pour un oui pour un non dans ce monde ?! Arrivé à l'étage, il entendit le bruit d'un brassement de feuilles lui confirmant que la jeune Ijime était toujours là. Il prit une minute pour régulariser sa respiration, et revint à l'entrée des toilettes où la malheureuse gisait encore, ramassant tant bien mal ses affaires souillées.


Il se posta devant elle en position accroupie, porta sa main à son visage pour qu'elle croise son regard. Ses yeux étaient embués de larmes. D'une voix ne trahissant que du soutient, il lui dit alors. "Pleure". Elle ne pleura pas. Il réitera sa demande, mais la jeune fille ne semblait pas comprendre sa réaction. Il finit par penser que son conseil pouvait passer lui aussi pour une forme d'acharnement moral, et finit par tout simplement rassembler les affaires de la demoiselle. Il lui demanda son nom. Elle lui confia s'appeler Yuna. Il émit un petit rire. "On a presque le même nom alors... Moi c'est..." Elle avait répondu pour lui. Yuga. C'est ainsi qu'il réalisa l'impact qu'il pouvait avoir. Pour la première fois, il réalisa que son masque de leader pouvait sécuriser un autre que lui-même. Il la raccompagna, et ne put retenir un sifflet d'admiration devant l'imposante maison qu'occupait Yuna. La gratifiant d'une petite tape sur le haut de la tête il lui souhaita bonne nuit avant de rentrer à son tour.

Pendant plusieurs jours, il ne pensa plus qu'à elle. Parce qu'elle était mignonne oui, mais surtout parce qu'elle était le reflet de ce qu'il avait été plus jeune. Et qu'il voulait faire changer les choses. Et puis un midi :
" Hey Yuga, y'a une nana bizarre qui te regarde depuis un moment, tu devrais lui dire de partir elle me fait flipper". Il jeta un coup d'oeil vers la porte pour y découvrir la silhouette de la jeune Yuna. Un instant ils se regardèrent sans rien dire. Puis un sourire naquit sur le visage du garçon qui aussitôt la poussa à entrer dans la classe. De son ton dynamique et joyeux il la présenta comme sa petite protégée. Lorsqu'un garçon de sa classe fit une remarque sur cette frange trop longue qui lui cachait les yeux et lui donnait un air flippant, Yuga ne trouva rien de mieux à faire que de lever la dite frange, exposant ainsi le visage angélique de la demoiselle aux yeux de tous.

"Ose me redire que ma protégée n'est pas une vraie beauté après ça !" Ils rirent de bon coeur, malgré la gêne apparente de la jeune fille. Très vite, elle vint passer tous les midis parmi eux, et la participation de Yuga aidant, on entendit de plus en plus souvent les élèves de la classe regretter que Yuna n'en fasse pas partie. "On va faire une pétition pour que tu nous rejoignes" avait même lancé celui qu'elle effrayait le premier jour. Malheureusement, si la plupart des personnalités de la classe de Yuga l'avait adoptée comme une mascotte, sa réputation auprès des filles de l'école ne fit qu'empirer. On l'avait bafouée pour avoir sauté des classes, et pour ne pas être une pimbêche à l'image de toutes ces filles sur-maquillées, désormais on lui reprochait sa relation avec Yuga. Plus le temps passait, plus ce dernier se montrait violent quand on s'en prenait à elle jusqu'à ce qu'il réalise que cela n'était pas bon pour son image. S'il pouvait la protéger grâce à son influence, il ne serait plus capable de rien dès lors que l'un seul de ces étudiants ne lui mangerai plus dans la main. Sans s'en rendre compte il était devenu possessif pour tout ce qui la concernait et s'était éloigné des autres, même du clan de sa classe qui lui vouait une admiration sans faille. Ce schéma dangereux lui fit prendre la décision de mettre de la distance avec elle, après tout pourquoi s'intéressait-il autant à elle si ce n'était à cause de leur passé commun ? Oui il n'y avait rien d'autre... Du moins c'est ce qu'il pensait jusqu'à ce que la jeune femme lui avoue ses sentiments. La chaleur qui lui mordit la poitrine ne connaissait pas d'égal, mais il avait prit sa décision. S'éloigner. S'éloigner à tout prix. Pour toute réponse, il fit mine de ne pas la croire, mais peine perdue, il avait finit par réaliser lui-même l'impensable. Il était tombé amoureux d'elle. Très vite, son désir alla crescendo, de fait qu'un jour, alors qu'ils s'étaient retrouvés à la bibliothèque pour étudier, il n'avait pas su s'accrocher à sa nouvelle conviction, et l'avait embrassée de toute sa fougue. Ainsi avait commencée à leur histoire. Il lui confia très vite les raisons de son trouble, et tous deux mirent au point un plan pour reconquérir l'amitié des élèves. Yuga y parvint sans mal, mais Yuna, quoi que grâce à son statut de petite amie ne fut plus embêtée, resta quand même écartée de la bulle qu'elle avait pourtant presque gagné quelques temps auparavant. On se méfiait d'elle, on la voyait comme celle qui avait éloigné le roi de ses sujets. Et le fait qu'elle s'en moquait éperdument ne faisait qu'amplifier le ressentiment des autres envers elle.

Les mois passèrent. Bien que la désirant toujours plus fort, Yuga devait contenir son désir devant l'innocence de sa petite amie qui avait finit par lui révéler le secret de son âge et de son intelligence. Elle était plus jeune de deux ans, et étant une jeune fille bien élevée de surcroît, elle n'était pas prête. Il attendait donc.


Et puis, vint le soir où tout bascula. Sa mère s'était approchée de lui en douceur. Son père n'était pas là. L'air profondément choqué, elle lui demanda de ramener la photo de Yuna et lui qu'il gardait précieusement épinglée au-dessus de son bureau. Lentement il alla cherche le cliché et le ramena devant les mains tremblantes de sa mère qui devint plus pâle encore en regardant le visage de Yuna. Une crise de larmes la secoua. Yuga désemparé demanda une explication à tout ce cirque dont il ne comprenait rien, jusqu'à ce que cette phrase tombe. "Tu as reçu une lettre de lui ce matin..." Lui. C'était la façon dont on appelait l'homme qui l'avait conçu ici. Ce géniteur qui n'avait jamais fait la moindre apparition dans sa vie, qui n'avait pas même daigné leur tendre la main lorsque leur situation était au plus bas lui avait écrit. Sa mère lui tendis alors un morceau de feuille blanche dont il comprit au touché qu'il s'agissait du dos d'une photo. Quelques phrases manuscrites écrites au stylo bille.

"Le temps passe. Ma vie qui s'écourte et me rattrape me rappel que j'ai laissé derrière moi pour son bien un enfant que je n'ai que trop peu chéri. Si tu le veux bien voyons nous..."
Sa main se mit à trembler. Le voir ? Pourquoi maintenant ? Et quel égoïsme ! Vouloir le revoir maintenant supposait les regrets d'un homme prenant de l'âge plus qu'un élan d'amour paternel qui au fond n'avait jamais existé. Soudain, la fin de la phrase lui fit rater un battement.

" Je ne suis pas le seul à qui tu manques, elle a toujours désiré te voir."

Il ne prit pas le temps de lireles modalités de politesse et d'affection qui suivaient. Il ne voulait pas comprendre,mais le lien s'était fait de lui-même entre la raison pour laquelle sa mère avait demandé à ce qu'il amène la photo de Yuna et ce cliché. Ses tremblements redoublèrent, il cessa de respirer, retourna la photo. Au moment où la photographie parut à ses yeux, sa propre phrase lui revint en mémoire.
"On a presque le même nom alors...". Sur le cliché découvert, le visage de Yuna devant sa maison se distingua aux côtés d'un homme aux traits tirés et d'une femme au visage très doux rappelant assurément celui de sa fille. Yuga se leva, fit un pas, un deuxième, puis perdit conscience. Quand il revint à lui, la tête posée sur les genoux de sa mère qui lui tamponnait le visage d'une serviette humide la première chose qu'il entendit fut la voix enrouée de larmes de sa mère.

"Tu dois arrêter tout ça..."

Arrêter ? Bien sûr qu'il devais arrêter. La seconde pendant laquelle il associa le visage de la femme qu'il avait touchée et embrassée depuis un an au terme de soeur le laissa écoeuré. Il quitta le salon pour aller dans sa chambre, y replaça le portrait de Yuna, l'embrassa, puis se laissa aller à la plus violente crise de larmes qui lui ait été donnée de connaître. Il était littéralement dégoûté. Pas parce qu'il avait touché à celle qui était sa soeur. Non. Parce qu'au fond de lui-même, il ne ressentait aucune envie ni besoin d'arrêter cette relation malsaine. C'est cela qui lui donnait une telle nausée. Il aurait dû être révulsé par la nouvelle, au lieu de cela, la volonté de son entourage qui ferait tout pour les séparer consolida davantage encore son désir pour elle. Fou. Il était bel et bien fou.

Mais contre toute attente, aussi cinglé puisse-t-il être, il ne pouvait imposé quelque chose de si terrible à la pure Yuna. Il commença par mettre une brusque distance entre eux, histoire de mettre au point les choses dans son propre esprit, et surtout, le temps de trouver le courage de rompre. Ce qu'il fit quelque temps plus tard en lui révélant dans la foulée le lien maudit qui les unissait. Il cru défaillir quand la jeune femme lui cria que ça n'avait pas d'importance pour elle, qu'elle se moquait du monde et de son jugement. Mais plus il la regardait et plus sa culpabilité grandissait. Non. Non il ne pouvait pas se montrer égoïste à ce point. Jamais. Pas envers elle. Alors, dans l'espoir de l'oublier, il se mit à fréquenter de nombreuses filles qu'il étreignait dans ses bras en imaginant son visage. Cela ne fit qu’accroître son tourment, tant pis. Dans le même temps, afin de mettre un terme certain à leur histoire, lui qui avait depuis longtemps choisit de devenir chanteur annula son inscription au conservatoire de Sapporo pour se rendre à l'Institut Tenno de Tokyo. Dans le train, il eut peur un instant de l'y retrouver, car Yuna était une excellente musicienne et que cette dernière avait nourri le projet d'en faire son métier auprès de lui à une époque où seul leur amour comptait. Mais il chassa bien vite cette idée, se laissant torturé par l'image du visage de Yuna jusqu'à son arrivée dans la capitale...


Les années Tenno
A peine arrivé à Tenno, Yuga a dû faire preuve de beaucoup de patience et de travail, tout en recouvrant ce masque de sympathie qui lui avait valu le titre de prince de son lycée. Or, ici, à Tokyo, il se heurta vite à une cruelle réalité : ce rôle qu'il jouait si difficilement pour être reconnu et adulé le privait de son expression naturelle. Pendant ses deux premiers semestres, ses professeurs ne cessèrent de lui reprocher son manque d'honnêteté dans sa façon de chanter. Or, Yuga ne peut faire autrement, d'autant plus que dans cette école, les personnalités sont parfois si délurées qu'à côté son rôle de leader provincial fait pâle figure. Il parvient tout de même à se faire accepter au sein de sa section mais ne sort désormais plus du lot comme c'était le cas à Sapporo. Malgré son magnifique timbre de voix, jusque lors ses prestations n'enchantent pas trop, de ce fait, alors que s'achevait son dernier semestre avant les grandes vacances, Yuga se libéra face aux paroles cruelles de son professeur de chant.
Pour la première fois il se livra, clamant haut et fort qu'il n'était pas le type cool qu'il s'efforce de paraître, mais qu'il joue un jeu car le véritable Yuga ne pouvait être que détesté. Bien qu'il n'évoqua pas sa liaison avec sa soeur, il n'omit pas de parler de la souffrance qu'il avait imposé à celle qu'il aimait avant son arrivée ici. Et contre toute attente, alors qu'il s'attendait à replonger dans l'enfer de l'Ijime, cette facette "noire" de sa personnalité le rendit cette fois très populaire. Pour la première fois, ses professeurs lui offrirent toutes leurs éloges, les femmes se pressaient à sa porte, et les garçons l'imitaient. Il venait de retrouver cette main mise qu'il avait au lycée. Pourtant, si l'on peut penser que Yuga a été accepté pour ce qu'il est, le jeune homme n'est toujours pas enclin à une parfaite honnêteté le concernant, et ne s'est jamais confié à personne dans l'école. Son seul échappatoire se trouve sur une partition. Une chanson nommée tristement "petite soeur", dans laquelle il raconte son histoire, et qu'il s'est juré de ne chanter que pour son examen final avant de quitter Tenno.

Mais l'arrivée de la deuxième année semble contre-carrer ses plans. En effet, contre toute attente, lorsqu'il changea de chambre, Yuga tomba nez-à-nez avec une jeune femme de seconde année de la section musique. Yuna Miyake. Impossible, catastrophe. Yuga s’énerve, n'arrive pas à croire que cela puisse être une coïncidence. Pourtant c'est bien le cas. C'est donc le coeur tordu de douleur que les demi-frères et soeurs doivent désormais vivre dans la même chambre, dans la même école.

La même année, à des kilomètres de Tokyo, à Sapporo, Hitomi et Tasuku, les parents de Yuga se retrouvent dans la salle de bain. Tasuku qui travaille dans une usine de montage de voiture s'est récemment blessé au niveau de la nuque. Une tondeuse à la main, sa fiancée s'affaire à lui dégager les cheveux afin d'avoir une vue plus claire sur la plaie. Soudain, l'appareil vient heurter le sol. La femme passe la main sur la peau qu'elle a découverte.
Paniquée, elle ramasse la tondeuse et continue avec vivacité la coupe. Alors que Tasuku se retrouve avec l'arrière de la tête découverte, le coeur d'Hitomi se serre au possible.

"Tasuku... Cette tâche dans ta nuque..."

Le dénommé Tasuku se tord devant le miroir, Hitomi revient dans la minute avec un appareil photo numérique, prend la tâche en photo, et repart aussitôt dans le salon. Tasuku semble troublé, la rejoint. Agenouillée au-dessus d'un album photo de Yuga bébé, elle pleure de tout son saoul, mais un large sourire étire ses lèvres.
Son amant s'approche, la serre contre lui. Elle ne cesse de répéter, euphorique.

"Yuga est bien ton fils".

Sur l'écran de l'appareil photo se trouve une tâche de naissance identique en tout point et bien reconnaissable à sa forme de croissant de lune, à celle que porte Yuga, non pas à l'arrière du cou, mais sous le menton.

Les parents se regardent longuement. Comment annoncer la nouvelle à Yuga ? Doivent-il lui en parler ? La décision ne peut être prise à la légère.



Un petit peu plus sur toi !
Surnom : Kitty
Âge : 21 ans
Pays/Ville : France
Comment avez-vous connu le forum ? Grâce à Yuna ^^

Star en avatar : Jin Akanishi
Personnage prédéfini : [] oui / [X] non
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Dernière édition par Yuga Masamune le Lun 3 Déc - 20:10, édité 4 fois
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Hyun Su Lee

Hyun Su Lee

Chanteur

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Message Sujet : Re: [Validée] ● Yuga Masamune
[Validée] ● Yuga Masamune Icon_minitime Dim 11 Nov - 3:48

Un nouveaaaaaaau *fais la danse de la joie au son de Ring Ding Dong 8D *
Bienvenue parmi nouuuuuuuuuus <3<3<3
J'espère que tu vas te plaire parmi nous :3
On est pas méchant Juste moi o// #SBAFF#
FIGHTING pour ta fichouille :3
J'ai bien hâte de te voir en jeu cheers
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Yuga Masamune

Yuga Masamune


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Message Sujet : Re: [Validée] ● Yuga Masamune
[Validée] ● Yuga Masamune Icon_minitime Dim 11 Nov - 20:09

Merci pour l'accueil j'espère finir ma fiche ce soir ^^
FIGHT />w
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Yuga Masamune

Yuga Masamune


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Message Sujet : Re: [Validée] ● Yuga Masamune
[Validée] ● Yuga Masamune Icon_minitime Dim 2 Déc - 22:33

Voilà ma fiche est fini, j'espère que ça ira :3
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Sayuri Ôta

Sayuri Ôta

Danseuse

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Message Sujet : Re: [Validée] ● Yuga Masamune
[Validée] ● Yuga Masamune Icon_minitime Dim 2 Déc - 22:35

Hiiiii bienvenu à toi Yuga ^0^

(/Jiiin Akanishi quoi *o* ♥)

Ta fiche est donc validée par Ah Eun et moi-même,
tu peux donc sans plus attendre faire ta fiche de liens
et commencer à RP parmi nous x)

J'ai hâte de te voir en action avec Yuna huhuhu >W<

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Ah Eun Kim

Ah Eun Kim

Danseur

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Message Sujet : Re: [Validée] ● Yuga Masamune
[Validée] ● Yuga Masamune Icon_minitime Dim 2 Déc - 23:14

Bienvenue !
(Jiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiin *p*)

J'adore ton histoire =)
J'ai hâte de te voir rp parmi nous

(n'oublie pas de me fournir un icon pour la chambre que tu partages avec ta soeur *ohlescochons!*)
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Yuga Masamune

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Message Sujet : Re: [Validée] ● Yuga Masamune
[Validée] ● Yuga Masamune Icon_minitime Lun 3 Déc - 20:23

Merci pour votre accueil j'ai hate de commencer à jouer ^^
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Message Sujet : Re: [Validée] ● Yuga Masamune
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