Institut des Arts de la Scène de Tokyo
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A fleur de peau [PV Hiroto & Sayuri]

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Sayuri Ôta

Sayuri Ôta

Danseuse

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Message Sujet : A fleur de peau [PV Hiroto & Sayuri]
A fleur de peau [PV Hiroto & Sayuri] Icon_minitime Ven 14 Déc - 22:34

Hiroto Asakura &
& Sayuri Ôta
Chambre #201 • le 28/07 à 23:10


A travers les baies vitrées de la salle de danse, la pluie fait rage, vient s’éclater en un bruit assourdissant contre le verre. Décidément quand il fait un temps pareil, elle n’est plus capable de rien. L’école est isolée, mais ce qu’elle porte ne lui couvre pas assez le corps pour qu’elle ne sente pas les courants d’air. Sa peau se hérisse, au-dehors il fait noir. Noir. Il faisait noir aussi quand cet été l’objet de tout ses désirs l’a invitée à danser. Noire. Elle était noire sa robe lorsqu’elle tournoyait dans ses bras. Ce souvenir retrace un chemin sans fin dans sa mémoire, elle ne pense plus qu’à ça. Un tango. Si court, si intense.
Mais voilà, cette danse, elle se doit de l’exécuter pour le prochain examen, non plus avec son beau professeur, mais avec son agaçant colocataire et rival. Après tout, c’est bien en vu de cet examen que Luka s’est proposé comme son partenaire…
Et autant dire que malgré son titre de première de la classe, elle n’en mène pas large. Rien à faire, chaque fois que la musique démarre, le visage d’Hiroto se transforme et se mêle à celui de Luka. Elle s’énerve, secoue la tête, tente de chasser ses stupides hallucinations. Rien à faire. Elle n’y arrive pas. Cette musique la trouble, cette danse aussi.

Elle passe une main agacée dans sa longue chevelure, la chasse en arrière en jurant.
Elle va se tauler. Elle le sent. Elle n’a jamais été si peu assurée dans ses pas, dans ses mouvement. Jamais elle n’a été si… Mauvaise. Hiro le lui a d’ailleurs bien fait remarquer lors de leur dernière répétition cet après-midi. Elle comprend son énervement. Elle même à sa place ne ce serait pas faite prier pour l’incendier jusqu’à obtention de meilleurs résultats. Chance ou pas, en tout cas il a fini par céder et partir, la laissant seule dans la salle. Un coup d’œil à la pendule fait savoir à la jeune femme qu’à cette heure-ci son colocataire doit déjà se trouver dans leur chambre. Peut-être dans la salle vidéo. Mai après tout, cela ne l’importe que peu.

A fleur de peau, les nerfs à vif, elle relance la musique, jure une fois de plus après ce stupide de costume de scène imposé. Un bandeau blanc lui recouvre la poitrine, mais ne la tiens pas assez à son goût, tandis que sa longue jupe noire la menace de s’emmêler entre ses jambes à chaque mouvement rapide. Elle a depuis des heure abandonné la paire de talons, et la pièce de tissu noire qui complète le haut de la tenue, et se jure que si dans l’heure qui suit ce foutu ensemble ne s’accorde pas à ses pas, elle dansera entièrement nue !
Comme si répéter une telle danse sans son partenaire n’était pas assez difficile comme ça…

Ses bras se positionnent, ses pas avec. Les sons de guitare, de violon, et les quelques notes graves au piano s’enchaînent et s’emmêlent, elle prend position. Enfin, la voix criarde de l’interprète, se fait entendre. Lorsque le prénom de « Roxane » se voit enchaîné à la musique, elle entame son ballet solitaire. Elle se concentre au possible, mais comme à chaque fois, alors que le chanteur laisse s’échapper cette phrase « believe when I say I love you », ses chevilles ratent la mesure, elle tente de se reprendre, mais elle n’est déjà plus en rythme. Elle coupe la musique, recommence. Recommence. Recommence.


« Et merde !! »

Le tournis lui brouille la vue. Sans Hiro elle n’est vraiment bonne à rien, ne peut pas y arriver. Mais il est hors de question de le faire revenir à une heure pareille. Déjà parce qu’il l’enverrait sûrement promener, parce qu’elle est trop fière, mais surtout parce que lui a travaillé d’arrache-pied sur cette danse, et qu’il la maîtrise à la perfection. Elle n’est pas tombée assez bas pour voler ses précieuses heures de sommeil à un aussi bon danseur. L’idée qu’il la surpasse achève d’emmêler la pelote formée par ses nerfs.  L’égalité était déjà agaçante, se voir surpassée la fait bouillir de rage. Que faire alors ? Se cogner la tête au mur jusqu’à l’amnésie ? Sauter du premier étage dans l’espoir de se casser une jambe ? Ses propres réflexions la font soupirer de lassitude. Elle s’assoit par terre. Jure. Elle n’a jamais été comme ça, si faible. Ce n’est pas elle. L’amour, les relations, toutes ces conneries ne l’ont jamais intéressée. Pourquoi maintenant ? Pourquoi avec lui ? Passe encore s’il avait été élève, mais là, que penses-t-elle pouvoir vivre avec un prof ?

« Pauvre fille, tu fais bien peine à voir »

Se dit-elle à haute voix en croisant son reflet dans l’étendue de miroirs de la salle. Elle s’interroge, se demande si ce qu’elle ressent n’est pas que le fruit d’une imagination débordante. Il pourrait s’agir d’une simple attirance fantasmée, non ? Plus elle regarde son reflet, plus ce qu’elle y voit la dégoûte. Ce sentiment de faiblesse et d’impuissance l’étouffe. Poussant un cri de rage, elle enfourne ses affaires dans son sac et se fait violence pour rechausser sa paire d’escarpin noire. D’un pas rapide, elle dévale les marches de l’école, parcours les couloirs jusqu’à arriver à la cour. Elle s’arrête alors, contemple le déluge au dehors. Même en courant, elle passera bien plus de cinq minutes sous l’eau en vue de la distance à parcourir pour rejoindre le bâtiment des dortoirs, mais au fond, entre se faire arroser et passer la nuit dans le hall la décision est vite prise. La minute qui suit, la voilà sous la pluie, elle commence par se presser, à se débattre comme une diablesse contre l’élément, et puis, doucement, ralentit pour finir par marcher tranquillement. Pourquoi courir ? Elle sera trempée de toute façon, alors un peu plus, un peu moins, ça ne fera pas une grande différence. Enfin… Peut être que le fait qu’elle ait le nombril à l’air fera la différence entre un rhume et une grippe, mais puisqu’il lui faut une bonne excuse à son incompétence de toute façon…
Après plusieurs minutes de marche, l’obscurité se dissipe grâces aux lumières des fenêtres du bâtiment qui inonde l’annexe de lumières. De dehors, elle peut entendre les rires des étudiants, des bribes de leurs conversations dont elle ne comprend pas un traitre mot, et enfin, elle peut pousser la porte d’entrée.
Cette fois elle recommence à se presser jusqu’à l’ascenseur, pas question de croiser quelqu’un dans cette tenue ! Ce serait tellement gênant...
Bon, Hiro la verra forcément, mais après tout, en ce qui concerne son cas, il a déjà eu le loisir de la voir dans presque toutes les tenues possibles et imaginables, et a toujours eu l'air de s'en moquer éperdument.

Pendant que la cabine entame sa montée, elle se débat avec son sac pour y retrouver sa clé qu’elle finit par glisser sans douceur dans la serrure de sa chambre avant de claquer violemment la porte. La pièce est baignée de lumière. A peine a-t-elle franchit le seuil de la chambre que son colocataire la dévisage. Il est là, assis devant son PC, les cheveux humides ; une serviette autour du cou, portant son tee-shirt manches longues blanc au col bien trop plongeant qu’il traîne avec lui depuis qu'elle le connait. Par ailleurs, comme à chaque fois qu'il le porte, elle ne peut s'empêcher de regarder la ligne de son torse se prolonger dans le cadre du tissu, mais ce détail, elle se gardera bien de se l'admettre.

Alors que totalement éreintée, elle laisse enfin tomber son sac au sol, la voix de son rival se fait entendre. Il n'a pas l'air de très bon poil, jusque là rien d'extraordinaire, mais le voilà alors qui commence déjà à lui reprocher l'heure tardive à laquelle elle rentre, le fait qu'elle soit trempée jusqu'aux os, puis commence par aborder le thème de sa tenue avant de se couper net.
Lasse, énervée par son incapacité à le surpasser cette fois-ci, elle se contente de l'ignorer en lui tournant le dos, préférant la fuite à un énième conflit. Franchement ce n'est pas le moment de se prendre la tête avec lui ! Mais peine, perdue, alors qu'elle sent la main ferme de son colocataire se refermer sur son épaule, la jeune femme sait d'avance qu'elle ne se couchera pas avant d'en avoir prit pour son grade...
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Hiroto Asakura

Hiroto Asakura

Danseur

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Message Sujet : Re: A fleur de peau [PV Hiroto & Sayuri]
A fleur de peau [PV Hiroto & Sayuri] Icon_minitime Ven 21 Déc - 6:53

Il se faisait déjà bien tard et cette empotée n'était toujours pas rentrée, en plus la pluie tombait violemment à l'extérieur. Mais que faisait-elle ? Hiro l'avait quittée en fin d'après-midi dans la salle d'entraînement, las d'avoir affaire à une mauvaise danseuse complètement dans les nuages. Et puis pourquoi avait-il fallu qu'il tombe sur elle comme partenaire ? Bon ok, ils se partageaient la première place de leur catégorie, n'importe qui d'autre aurait sans doute été ravi d'avoir Sayuri comme partenaire pour cet examen, et mettant de côté leur relation chien et chat, il aurait sûrement pu s'en réjouir un peu lui aussi. Mais là ce n'était pas possible. Jamais il ne l'avait vue aussi peu douée et assurée dans ces pas. Ils avaient recommencé la chorégraphie encore et encore, mais rien à faire, Sayuri n'était pas en symbiose avec lui. D'habitude, même s'il se gardera bien de l'avouer, leurs mouvements arrivaient à se mêler à la perfection malgré leur mauvaise entente en dehors de la salle de danse, mais là malgré tous les efforts de Hiro, Sayuri n'y arrivait pas. Lui avait beaucoup travaillé, ces pas il les maîtrisait presque à la perfection. Oui presque car avec une empotée comme partenaire il restait encore pas mal de travail pour monter cette danse de couple à la perfection. Hiro ne comprenait vraiment pas pourquoi d'un seul coup elle était devenue si mauvaise. C'est pas comme s'ils étaient du genre à se confier l'un à l'autre facilement, mais de son point de vue rien de particulièrement grave aurait pu la perturber à ce point. Et puis pourquoi s'inquiétait-il tout à coup ? Grrrrr... Décidément elle commençait vraiment à lui taper sur les nerfs ce soir. En tout cas il était totalement hors de question qu'il foire son examen et se tape une mauvaise note juste parce que madame a ses règles ou je ne sais qu'elle autre connerie.

Afin de se changer les idées il alla prendre une bonne douche. L'eau chaude l'avait un peu apaisé. Après avoir enfilé son t-shirt blanc et son pantalon noir habituels il alla se poser dans son lit avec son ordinateur portable. Il soupira. Tourna son regard une nouvelle fois vers l'horloge. Puis vers la porte. Il soupira encore. Il tenta de se concentrer sur le film qu'il avait lancé sur l'ordi, après tout il n'était pas son père, elle rentrerait bien quand elle voudrait. Même s'ils se chamaillaient souvent, Hiro voulait bien timidement admettre que, malgré tout, c'était une bonne amie. Ils sont juste des amis qui aiment s'embêter. Ca marchait comme ça entre eux. Et il avait bien senti que Sayuri était elle aussi agacée par cette situation. Il s'en voulait aussi un peu d'être parti un peu violemment tout à l'heure. C'est juste que... elle l'avait tellement exaspéré avec ses pas de canards boiteux aussi. Mais alors qu'il avait enfin réussi à porter toute son attention sur le film, voilà qu'un bruit de clé vint retentir dans la serrure. Les yeux de Hiro se portèrent immédiatement sur la porte. Sayuri entra dans la chambre et claqua la porte aussi sec. Il la fixait, d'abord surpris par tant d'animosité, mais il lui fallut peu de temps pour se ressaisir et lui faire remarquer l'heure tardive. Toujours assis sur son lit il commença à lui balancer un discours réprobateur digne d'un père de famille :

« Nan mais ça va pas de claquer la porte comme ça ? T'as vu l'heure en plus ? T'étais où pendant tout ce temps ? Ca t'aurait dérangé de prendre ton téléphone deux minutes pour prévenir ? Et puis regarde dans quel état tu es ! T'aurais pu m'appeler pour me demander de t'apporter un parapluie si t'en avais pas ! Le ventre à l'air en plus ! Nan mais à quoi tu penses ? Notre examen est bientôt et toi tu veux choper la crève ? »

Sayuri l'ignora de la plus belle des façons et lui tourna le dos pour se diriger vers la salle de bains. Il n'en fallut pas plus pour énerver davantage Hiro qui bondit de son lit et attrapa fermement l'épaule de sa colocataire afin de lui faire comprendre qu'il n'en avait pas terminé avec elle. Il la força à se retourner pour qu'elle lui fasse face, mais elle se contenta de baisser les yeux. Hiro s'empara alors de la serviette qu'il avait garde autour de son cou et commença à frotter avec fermeté les cheveux trempés de son amie. Il n'y alla pas de main morte, et Sayuri laissa même échapper des « aïe » de gêne mais il l'empêcha de lui dégager les mains de là. Il s'arrêta de frotter mais garda la serviette posée sur la tête de Sayûri. Il essaya de prendre une voix moins dure.

« Ecoute... Je sais pas ce qui se passe dans ta tête... Pourquoi... T'es si mauvaise dans notre duo de danse... Mais quoiqu'il en soit je te rappelle qu'on est deux dans l'histoire, si t'es pas capable de danser correctement alors tu me mets autant dans la merde que toi. Je peux pas faire un duo de danse tout seul. Alors... Tu fais ce que tu veux mais tu me règles vite ce problème. J'aime pas avoir un boulet dans les pattes. »

Sur ce il laissa la serviette sur la tête de Sayuri qui était restée silencieuse et retourna vers son lit. Il s'allongea sur la côté, tournant le dos à sa colocataire, reprit ses écouteurs pour poursuivre son film. Il n'avait peut être pas eu les meilleurs mots mais il ne voulait pas non plus montrer explicitement qu'il s’inquiétait pour son amie. Il avait espérer s'en tirer avec ça et qu'elle le laisserait tranquille (ça le gênait de se rendre compte qu'il s'inquiétait pour elle, il n'aimait pas vraiment montrer ses sentiments) mais elle l'appela de sa petite voix afin de retenir de nouveau son attention...
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Sayuri Ôta

Sayuri Ôta

Danseuse

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Message Sujet : Re: A fleur de peau [PV Hiroto & Sayuri]
A fleur de peau [PV Hiroto & Sayuri] Icon_minitime Jeu 27 Déc - 15:55

Elle s'attendait à quelques remontrances, c'était désormais un flot de reproches qu'il lui fallait encaisser. Tour à tour, Hiro lui reprocha l'heure tardive à laquelle elle rentrait, sa tenue trop légère, sa façon de claquer la porte. De mémoire ni son père ni ses frères ne l'avait jamais enguirlandée à ce point. Mais elle n'écoutait pas et s'en fichait bien.
La serviette que le garçon faisait courir sur son crâne sans douceur lui faisait tourner la tête. Elle aurait voulu qu'il arrête, mais vu ce qu'il venait de lui balancer à la figure, mieux valait ne pas envenimer la situation. Et puis, même s'il n'avait pas un poil de douceur, ce geste témoignait tout de même d'un bon sentiment, inutile de se fâcher pour si peu…

Elle commençait enfin à se calmer quand tout à coup, bien que sa voix se fit moins dure, le jeune homme appuya sur la corde sensible : la danse. Mauvaise. Il l'avait qualifiée de mauvaise, de boulet. Elle en resta muette, les yeux ronds comme des billes.
Une personne extérieure à la situation aurait pu penser que les paroles de son colocataire l'avaient enfin réveillée. Malheureusement, bien loin de cette vérité, elle brûlait de l'intérieur.
Un boulet. Une mauvaise danseuse. Et une égoïste de surcroît puisqu'il mettait bien le doigt sur le fait que si elle ne se bougeait pas, lui-même s'en retrouverait pénalisé.
Elle ne bougea plus, incapable alors d'émettre le moindre mouvement. Dans le même temps sa respiration se fit plus rapide. Alors qu'Hiro s'en retournait à son lit et à ses écouteurs, lui tournant désormais le dos, les poings de la jeune femme se mirent à trembler. Et pour cause, elle les serrait alors si fort que ses ongles y laissèrent leur marque sur sa peau. Ses mots formaient une ronde sans fin dans sa tête "mauvaise". "Boulet". "Mauvaise". Non elle n'était pas mauvaise ! Elle valait bien mieux que lui ! Elle était la meilleure malgré ce petit accro. Sa colère se reporta alors sur Luka. Cet imbécile ! Si seulement il ne s'était pas montré si tendre avec elle ce jour-là, si seulement ce moment entre eux n'avait jamais existé, et surtout, si seulement il ne jouait pas ainsi avec elle ! Ce semblant de situation entre eux était tout bonnement absurde et commençait à remettre en cause sa propre réputation, qui plus est auprès de la personne dont elle désirais le plus l'estime. Ni une ni deux, la jeune femme empoigna la serviette toujours posée sur sa tête, la balança avec rage sur le premier meuble prompt à la recevoir et se dirigea rapidement auprès de son colocataire.

Elle ne calculait plus rien, elle avait juste besoin d'exploser. Mauvaise. Jamais elle n'avait été mauvaise, et ce n'était certainement pas maintenant qu'elle allait le devenir. Arrivée près du lit du danseur, elle tapota son épaule du doigt, le faisant se retourner vers elle afin de lui rendre son attention. Elle lui demanda sèchement de se lever. L'air amusé et provocateur qu'elle voyait se peindre sur son visage ne lui plaisait pas du tout. Il adorait se moquer d'elle. Ce n'était rien de bien méchant mais rien ne lui était plus insupportable que de le laisser obtenir le dernier mot, notamment en ce qui la concernait.
Laissant enfin sa rage légendaire s'exprimer, elle empoigna le jeune homme par le col, et lui lança son regard le plus mauvais malgré la belle supériorité dont Hiro faisait preuve. Elle ne l'intimidait pas une seconde, lui savait mieux que personne comment la dompter, c'était bien pour ça qu'elle ne s'accordait aussi bien qu'avec lui...


« Tu n'as pas le droit de me dire ça, tu entends ?! Pas le droit !! »

Ils se dévisagèrent sans dire un mot. La mine amusée d'Hiro n'avait pas disparue, mais elle ne le sentait que plus dubitatif. Ses mains crispées sur le tissu qui couvrait le garçon semblaient plus s'y maintenir comme à une corde de survie que comme le ferait quelqu'un de vraiment en colère. Le temps que dura cet interminable silence qu'elle ne savait combler, leurs yeux ne se quittèrent pas. Il n'avait pas besoin de mots, son visage parlait pour lui. Elle allégea sa prise, baissa les yeux, fautive. Alors que lasse elle s'apprêtait à le lâcher, elle fut retenue par la main de son colocataire. Elle le regarda à nouveau, suppliante.

« Laisse moi une dernière chance. Danse avec moi »


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Message Sujet : Re: A fleur de peau [PV Hiroto & Sayuri]
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