On s'est rencontré grâce à l'un de tes examens où j'étais ton partenaire. Si je t'ai tout de suite admiré, je ne sais pas vraiment ce qu'il en est de toi. Ce comportement cruel et dément que tu as envers moi me blesse si profondément que parfois j'en viens à avoir peur de toi... mais comment peux-tu te montrer si tendre quand tu vois que je suis à deux doigts de craquer parce que tu as été trop loin ? Comment, avec ce comportement, peux-tu encore m'attirer dans tes bras avec autant de facilité ?
Je ne dois pas tourner rond, hein ? Parce que même si tu forces souvent mes faveurs, mes sentiments, eux, sont bien réels, n'ont pas été forcé, et je ne comprends même pas comment ça a pu arriver. Pourtant je ne peux pas me passer de toi... tu peux me faire ce que tu veux... tu peux me dire ce que tu veux... tu peux me blesser délibérément, et je sais que tu le fais... et je n'en ai jamais connu les raisons. Je n'ai jamais non plus osé te de le demander, tout comme je ne peux pas te dire ce que je ressens... de peur que tu te moques de moi et me martyrises encore plus.
Je suis lamentable, pathétique... et je m'en rends bien compte. Mais tu sais qu'un jour, ça finira, n'est-ce pas ? Je ne suis pas en porcelaine, mais mon coeur est encore fragile, et je sais que tu pourrais finir par le briser si tu ne fais pas plus attention à lui.

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Tout a commencé parce que tu étais la colocataire de mon meilleur ami, mais très vite tu es devenue bien plus qu'une simple connaissance... et récemment, j'ai même compris à quel point je pouvais compter sur toi. Toi, avec ton caractère enflammé, il a fallu que tu découvres ma relation avec Hyun Su et tu t'efforces de me protéger de lui. Tu as beau agir ainsi, jamais je ne pourrais montrer mes faiblesses devant toi, tu ne sauras alors jamais à quel point je peux t'être reconnaissant, à quel point avoir quelqu'un de mon côté me soulage de la peine que je ressens, mais tout ce que je peux faire c'est faire comme si de rien n'était quand il n'est pas dans les parages. Mais merci de me comprendre malgré tout.

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Je ne sais pas grand-chose de toi, simplement parce qu'on ne s'est jamais adressé la parole. Grâce à Sayuri, j'ai réussi à savoir ton prénom et ton nom, la section et l'année dans laquelle tu es, c'est déjà ça, mais ça ne répond pas à mes questions. Souvent je sens ton regard sur moi... la première fois où j'ai réellement remarqué que tu m'observais c'est un jour que je me disputais avec Hyun Su, ou plutôt qu'il me hurlait dessus pour je ne sais plus quelle raison, mais comme toujours je me sentais pitoyable, misérable et qu'on me voie ainsi m'avait mis en colère comme ça m'arrivait rarement, si bien que j'avais presque failli faire une crise de cataplexie, j'avais réussi à me reprendre de justesse pour ne pas m'écrouler et j'avais filé à la suite de mon amant pour que tu ne puisses plus me voir.
Quand plus tard je t'ai croisé, tu m'as évité, j'ai pensé que je t'avais blessée alors j'ai décidé de te laisser tranquille, je n'aime pas blesser les gens et je ne voulais pas remuer le couteau dans la plaie... pourtant un soir je t'ai vu alors que tu m'écoutais jouer de la guitare dans la cour. En fait, tu m'écoutes souvent, et je ne sais pas pourquoi... une fois encore, un soir, j'ai voulu te parler, tu as bafouillé et t'es enfuie une fois de plus. Quelque part je trouve ça mignon, et amusant, mais au fond je me demande ce que tu penses de moi... si ça se trouve tu me trouves bizarre et tu m'observes mue par une curiosité malsaine... d'après Sayuri, ce n'est pas ton genre, pourtant je me demande... est-ce qu'un jour, tu m'expliqueras ?

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